Les amendements de Hervé Gaymard pour ce dossier

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Monsieur le président, j’aurai d’abord une pensée pour Edgard Pisani qui vient de nous quitter : il fut un grand ministre de l’agriculture et de la forêt, et bien plus que cela encore.

Monsieur le ministre de l’économie, dans une économie mondialisée, il faut impérativement garder les centres de décision en France. Pour cela, il faut davantage diriger l’épargne vers les entreprises, il faut donner un statut plus attractif aux fondations d’entreprise et il faut que les investisseurs publics mènent une politique avisée – ce qui...

Il suffit de créer une société d’investissement conjointe avec les partenaires chinois, sans ouvrir le capital de la Compagnie des Alpes.

Monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre, monsieur le président du conseil de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations, mes chers collègues membres du conseil de surveillance, je vous en supplie, au nom de tous les élus de la montagne : faites barrage à ce projet car nous allons être dépossédés de nos centres de décision ...

Monsieur le président, je veux d’abord envoyer un message d’amitié au peuple belge, auquel nous relient tant d’histoire et tant de projets. Monsieur le ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, chacun convient, et davantage encore dans une économie mondialisée, que le maintien des centres de décision économique en France est capi...

De deux choses l’une : soit cette dilution n’est qu’une rumeur, et c’est très bien ; soit ce n’en est pas une, et nous vous demandons de vous y opposer, parce qu’il ne manque pas de capitaux régionaux dans notre pays pour investir dans cette belle compagnie.

Ma question s’adresse à M. le Premier ministre, mais la réponse peut-elle venir du Gouvernement, de la majorité ou même de l’Élysée ? Face à la situation qu’il a lui même créée, le pouvoir semble perdu, car le pouvoir s’est enfui.

Parce qu’elle est républicaine et patriote, l’opposition ne se réjouit pas de voir notre pays tâtonner comme un grand corps malade au bord du gouffre, alors que l’ensemble de la croissance mondiale est reparti.

Nous sommes tristes et inquiets, mais nous sommes constructifs sans être naïfs. Au départ, il y a les malentendus : d’abord, l’idée que l’anti-sarkozysme pouvait tenir lieu de programme ; ensuite, l’idée que la crise de 2008, jugulée par Nicolas Sarkozy et François Fillon, ne serait pas durable.

Et puis, il y a les fautes : la relance de la dépense et le matraquage fiscal, qui ont accru le chômage et diminué les recettes

 ; la division des Français, en croyant détourner l’attention sur des sujets de société qui n’étaient pas la priorité ;…

…l’abandon de notre réforme territoriale pour un enlisement dans des textes douteux que personne ne comprend (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP) ; une politique économique qui oscille entre les vaines rodomontades et la méthode Coué. Enfin, il y a les erreurs : la politique du logement de Mme Duflot qui a tout arrêté ; les rythmes s...

Nous sommes dans une triple panne démocratique, économique et générationnelle puisque les jeunes ne croient plus à leur pays.

Ma question s’adresse à M. le Premier ministre. Alors que l’urgence est économique et sociale, que l’insécurité devrait chaque jour mobiliser votre ministre de l’intérieur, il procède au plus grand tripatouillage électoral de l’histoire de la République.

Sous couvert de la promotion de la parité, c’est une véritable opération politicienne qui est menée, qui nie la réalité des territoires comme l’a dit François Sauvadet,…

…qui procède à des redécoupages baroques, avec des cantons qui surmontent des crêtes et d’autres qui font cent kilomètres de longueur et dix kilomètres de largeur.

Vous créez deux cents élus départementaux de plus alors qu’il y en a déjà trop !

L’année dernière, les préfets ont reçu une circulaire au mois d’avril, un mois avant que la loi soit votée et six mois avant la parution des décrets d’application.

Vous avez tardé à saisir les conseils généraux, dont plusieurs n’ont pas encore délibéré. Et enfin, cerise sur le gâteau, le 6 février dernier, date funeste, dans un décret concernant les élections européennes, figure un article 8 qui change la date de référence pour le calcul de la population.

Pour les élections municipales, vous prenez le recensement de l’INSEE de 2014 et là, vous rétropédalez en prenant le recensement de 2012. Monsieur le ministre, vous avez peur de l’attitude du Conseil d’État…