Soutenir l’emploi et le dynamisme économique à la montagne, dans l’état actuel des choses, relève d’une ambition qu’on peut à peine écrire, tant elle semble impossible. Notre collègue de Rocca Serra soulignait la difficulté à pérenniser ce qui ne relève même pas de CDD, mais de bouts d’emplois. Tout est tellement difficile ! La ville – et Dieu sait que je l’aime – ne supporterait pas les contraintes insoutenables qui se sont abattues sur nos territoires. M. le ministre le sait bien : tout est interdit, il faut se battre pour tout, et non pendant quelques jours, mais sur toute la durée d’un mandat, pour obtenir la moindre autorisation. C’est une situation invraisemblable, que nos concitoyens ne comprennent absolument pas.
Je suis tout à fait d’accord avec ce que vient de dire Martial Saddier : c’est une bonne chose que l’on reconnaisse enfin le mérite de ces élus qui ont eu le courage – il fallait pour cela plus que du courage, il fallait une âme bien née – de continuer à exploiter leurs stations de sports d’hiver, alors qu’il est tellement plus facile d’en déléguer la gestion ! Du fond du coeur, je les encourage. Ces encouragements s’adressent aussi à l’objectif que nous visons, de même que le Gouvernement, à savoir nous réapproprier ce qui nous appartient, et ne pas laisser les capitaux partir n’importe où, n’importe comment.