Vous avez tout de même une drôle de façon de présenter les choses. Personne ici ne veut se tirer une balle dans le pied.
En hiver, les limites parcellaires disparaissent sous le manteau neigeux, qui recouvre tout. L’une des forces de la loi de 1985, c’est alors d’autoriser de passer partout. En hiver, l’exploitation agricole s’interrompt : les remontées mécaniques ne gênent pas les agriculteurs puisque leur activité est suspendue. En été, ce n’est pas tout à fait la même chose et donc pas tout à fait le même débat. Je ne cherche pas à vous contredire, cher collègue, car nous souhaitons tous ici favoriser la diversification des activités, mais dès lors qu’on autorise le passage sur des terrains susceptibles d’avoir d’autres fonctionnalités en été, il faut tout de même obtenir quelques garanties d’accord de la part de tous ceux qui sont concernés. Vous contestez le passage devant la commission départementale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers.