Je ne sais pas si vous vous bonifiez mais, compte tenu des débats qui vous agitent, au plan interne comme au plan externe, vous commencez à prendre conscience des difficultés, des réalités et de votre éventuelle capacité à agir.
Bref, sur tous ces sujets, les projections sont non pas certaines, puisque nous parlons de l’avenir – si quelqu’un peut jamais avoir une certitude sur l’avenir, qu’il me le dise ! – mais du moins parfaitement réalistes.
Vous avez également formulé, sur l’évolution de la dépense publique, des remarques que je ne peux pas accepter, pardonnez-le moi, parce qu’elles ne sont pas exactes. Vous avez retenu un indicateur pertinent – la part de la dépense publique dans le PIB – mais en l’employant de manière biaisée.
En 2008, ce pourcentage se montait à 52 %. En 2009, il est monté à 55,9 % – soit, pour arrondir, comme vous le faites, à 56 %. Ce taux, que vous nous aviez laissé, nous l’avons à peu près maintenu jusqu’en 2012-2013. Puis, en 2013, nous avons fait le travail. Certains d’entre vous nous ont d’ailleurs rendu hommage pour notre sérieux dans la maîtrise de la dépense publique, nous les en remercions – certes, ils ne l’ont pas fait lorsque nous discutions du budget, mais un hommage, même rétrospectif, est toujours agréable.