J’interviens une dernière fois, je n’y reviendrai plus ensuite.
Le débat avance, d’une certaine façon, et j’entends les arguments des uns et des autres. La bonne solution n’est donc peut-être pas dans cet amendement, mais dans l’amendement no 754 , qui vient plus loin dans la discussion. Son objet est non pas d’augmenter le niveau des prélèvements obligatoires, donc d’abandonner le « plus un, moins un », mais d’augmenter le plafond qui est affecté à l’AFITF. La question posée aujourd’hui est en effet celle du financement de transports alternatifs à la voiture. On ne peut pas demander aux gens de vivre différemment si on ne leur offre pas des moyens de transport différents, qui leur permettent d’inscrire leur mobilité dans des conditions plus conformes à ce que nous souhaitons en termes de développement durable.
Pour cette raison, monsieur le secrétaire d’État, si par sagesse vous nous annonciez que vous étiez prêt à relever le plafond ne serait-ce que de 200 millions d’euros, soit la moitié de ce qui était requis, nous consentirions à retirer l’amendement no 760 .