…et en permettant à une partie des professions libérales non réglementées d’améliorer leur couverture retraite et de bénéficier d’indemnités journalières : jusque-là, ce n’était pas possible.
Nous poursuivons l’effort de renforcement et de transformation de l’accompagnement des personnes âgées et des personnes handicapées. Le texte prévoit 590 millions d’euros de mesures nouvelles, qui viendront renforcer les moyens des établissements et des services par la création de 4 000 nouvelles places à destination des personnes âgées et de 4 100 nouvelles places à destination des personnes handicapées. Les moyens dédiés à l’aide à domicile seront renforcés. Cette modernisation de l’offre médico-sociale s’inscrit dans la dynamique engagée par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement, qui représente un investissement majeur, de plus de 700 millions d’euros – 740 millions cette année –, en vue de transformer l’accompagnement des personnes âgées.
Et puis, nous poursuivons bien évidemment la transformation de notre système de santé, en cohérence avec les objectifs et les orientations suivis depuis 2012.
La logique de la politique de santé que j’ai engagée est clairement établie : c’est le choix du mouvement, de l’innovation, de la modernisation, au service d’une seule et même ambition, l’égalité d’accès à la santé pour tous.
Dès 2012, nous avons constaté l’ampleur de la tâche à accomplir. Notre système de santé solidaire, bâti au milieu du XXe siècle, avait su faire face à de nombreux défis ; mais il avait été malmené par des années de décisions brutales et parfois dogmatiques. Le service public hospitalier avait été rayé d’un trait de plume dans les textes de loi présentés par la précédente majorité. La prévention en santé n’avait pas connu d’avancée majeure depuis plus de dix ans. En matière de désertification médicale, la résignation semblait s’être emparée des pouvoirs publics : on avait cessé d’imaginer.