Il est donc temps de mesurer la gravité des termes employés, notamment celui d’« insincérité », car il est sans rapport avec la réalité des chiffres et avec les conclusions des organismes indépendants. La sincérité des lois financières est une exigence constitutionnelle que le Gouvernement respecte scrupuleusement. Asséner que les résultats sont « faux » sans jamais en apporter les preuves, et quand tout tend à démontrer le contraire : voilà une ligne de défense bien médiocre, j’allais même dire désespérée.
Ce résultat n’est pas le fruit du hasard, les efforts ayant été constamment soutenus depuis 2012. Ils ont porté sur toutes les branches de la Sécurité sociale, sont conformes à nos engagements et guidés par des principes forts, dont nous ne nous sommes jamais écartés.
En ce qui concerne l’assurance maladie, ce quinquennat sera d’abord le premier au cours duquel l’ONDAM aura été systématiquement respecté, et ce chaque année ; et non seulement il l’aura été tout au long du quinquennat, mais le niveau de progression des dépenses aura aussi été le plus faible depuis vingt ans.
Seule la modernisation réelle de notre système de santé a permis de réaliser ces économies. Ces marges de manoeuvre nouvelles ont notamment été utilisées pour réduire le reste à charge des patients et donner accès à des traitements nouveaux, parfois très onéreux mais ô combien nécessaires pour faire reculer la maladie.
Dans le domaine des retraites, c’est l’effet des réformes successives, et pas seulement de celle de 2010,…