Monsieur le président, mesdames les ministres, monsieur le secrétaire d’État, mesdames et messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale est un exercice politique majeur. Ce grand rendez-vous annuel détermine les changements que nous voulons pour notre système de protection sociale, dans le souci à la fois du progrès social et de l’équilibre budgétaire.
Depuis cinq ans nous avons agi pour redresser les comptes de la sécurité sociale – cela a été dit. Les chiffres sont là : le déficit consolidé, qui s’élevait à 17,5 milliards en 2012, s’est établi à 10,8 milliards en 2015. Pour 2016 nous sommes à 9,7 milliards, avec une révision à la baisse de la prévision de déficit de 600 millions d’euros.
Dans ces conditions, j’ai du mal à comprendre l’opposition quand elle ne cesse de rabâcher que ce n’est pas vrai. Il y a assez de facteurs d’anxiété dans notre société pour qu’on n’y ajoute pas de tels mensonges. Que vous disiez que ce résultat a été obtenu au prix de tel ou tel sacrifice,…