Les éleveurs de montagne ont des difficultés pour la collecte, mais on sait quelle est la qualité des fromages de montagne – je ne donnerai aucun nom pour n’en oublier aucun – et j’espère qu’ils font payer leur lait au juste prix, en intégrant notamment le prix du transport.
La crise du lait, on la connaît, elle est souvent évoquée ici lors des questions au Gouvernement. J’imagine assez bien la réaction des éleveurs normands ou bretons demain, dans les endroits en tout cas où il y a un grand nombre de troupeaux et beaucoup de lait, s’ils apprenaient que leurs collègues vendant du lait en montagne bénéficient d’une exonération de cotisations. Je pense que cela créerait un certain désordre.