Dans le cadre de la loi de modernisation de notre système de santé, nous nous sommes mobilisés, sur l’ensemble des bancs, pour autoriser la prescription d’activités physiques et sportives adaptées aux patients atteints d’affections de longue durée. C’est légitimement que le sujet du lien entre sport et santé nous a rassemblés, quand on sait que les maladies de la sédentarité représentent la première cause de mortalité évitable et coûtent 80 milliards d’euros par an.
Il faut situer l’amendement que j’ai cosigné avec mon collègue Régis Juanico dans un environnement global qui doit, tout au long du parcours de vie, et donc du parcours professionnel, inciter et faciliter l’accès à l’activité physique et sportive. Aujourd’hui, trop peu d’entreprises disposent malheureusement d’équipements qu’elles pourraient mettre à disposition de leurs salariés ; de plus, si les équipements représentent un aspect du problème, ils ne l’épuisent pas. En effet, ils sont aujourd’hui souvent utilisés par des publics extérieurs, et, inversement, ne le sont pas par tous les salariés de l’entreprise – d’où cette inégalité que représenterait un bulletin de salaire qui les prendrait en compte en tant qu’avantage en nature. Cet amendement d’appel constitue un élément intéressant, mais il faut aller plus loin.