La commission a émis un avis défavorable. Il s’agit d’offrir aux entreprises la possibilité de prendre en charge ce congé, pas de rémunérer le bénévolat, c’est une vue de l’esprit ! Il s’agit de continuer à rémunérer le salarié ou le fonctionnaire qui est amené à prendre quelques jours de congé pour faire vivre son association. C’est une possibilité offerte aux entreprises ; ce n’est qu’indicatif.
Nous sommes tous favorables, il me semble, au dialogue social dans les entreprises. Nous avons eu ce débat longuement, voire durement, avec l’ensemble de la société. Il faut à présent aller jusqu’au bout de la logique : le dialogue social doit pouvoir englober tous les sujets. Certaines conférences sociales abordent ainsi la thématique du lien entre la vie professionnelle et la vie privée.
Si l’engagement associatif n’en est pas un, il faut m’expliquer ce que c’est. C’est pourquoi la commission a émis un avis défavorable. Encore une fois, ce ne sera qu’une possibilité, cela n’a rien d’impératif. Mais il ne faut pas empêcher le possible de se faire : parfois, le possible peut être le meilleur.