Monsieur le président, madame la ministre, madame la rapporteure, mes chers collègues, ce texte s’inscrit dans la continuité du combat en faveur de la liberté des femmes à disposer de leurs corps. L’interruption volontaire de grossesse est un droit reconnu pour toutes les femmes depuis la loi Veil du 17 juin 1975. Simone Veil disait ici même qu’on ne recourrait pas de gaîté de coeur à l’avortement. C’est toujours vrai. Ainsi, la politique a répondu par l’intelligence collective et le progrès, face à la pratique inacceptable des avortements clandestins.
Depuis cette date, les combats successifs ont permis la pérennisation du droit à l’IVG, son remboursement par la Sécurité sociale et l’instauration, en 1993, du délit d’entrave.
Comme l’ont rappelé Mme la rapporteure et Mme la ministre, depuis cinq ans, notre majorité a renforcé le droit à l’interruption volontaire de grossesse. Mais quarante ans après la loi Veil, le sujet suscite toujours les débats et l’acquis est illusoire.