Je ne suis pas encore Président de la République, monsieur Goasguen. Lorsque je le serai, j’accepterai avec plaisir et bonheur que vous me traitiez de petit télégraphiste ! Mais pour l’instant, ce n’est pas le cas.
Il n’est pas dans ma nature, ni dans ma manière d’être – et vous le savez bien, car vous m’avez vu prendre certaines positions dans cette enceinte et au Sénat – de faire ce que je ne souhaite pas faire.
Je vais vous répondre sur un certain nombre de points, madame la députée, même si je pourrais me contenter de vous renvoyer au compte rendu de nos débats en commission, puisque vous y avez abordé les mêmes thèmes et prononcé les mêmes mots, et que je vous ai déjà répondu.
S’agissant de l’urgence, il faut savoir ce que l’on veut ! Compte tenu du fait que nous approchons de la fin du quinquennat, il était évident, si nous choisissions la procédure ordinaire, que ce texte n’avait aucune chance de prospérer. Puisque nous avons considéré qu’il était nécessaire d’oeuvrer pour Paris et pour les métropoles, nous avons choisi une procédure d’urgence, qui nous permet de mener notre projet à bien.