…mais comme nous sommes sur le point d’achever l’examen du projet de loi sur la montagne, je veux, par respect pour les sénateurs, me trouver ce soir au Sénat. Mais je vous retrouverai demain matin avec beaucoup de bonheur, madame Kosciusko-Morizet, monsieur Goasguen.
Je vous ai exposé les raisons pour lesquelles nous avons fait le choix de la procédure accélérée.
Madame et messieurs les députés de Paris, contrairement aux députés venus débattre du statut des métropoles, qui adoptent, pour leur part, une démarche positive, vous choisissez la même méthode que le Sénat : à vous entendre, rien n’est bien, tout est horrible dans ce texte, et il doit être jeté aux orties.
Or même en y mettant de la mauvaise volonté, il n’est pas possible que vous ne trouvez rien de positif dans ce texte, pas même la fusion de la ville de Paris et du département ! Ce n’est pas crédible !
Cette attitude est regrettable, car ma méthode de travail a toujours été la co-construction. Sur certains textes, nous sommes d’ailleurs parvenus à un consensus, voire à l’unanimité – c’est le cas en ce moment même pour celui qui est en discussion au Sénat. Mais, pour co-construire, il faut être deux. Or vous vous placez dans une situation d’opposition permanente, suivant en cela, d’ailleurs, si j’ai bien compris, une tradition de mise au sein du conseil de Paris, mais qui ne correspond pas à ma vision du rôle des collectivités ou du travail parlementaire. Sur certains sujets, madame la députée, je pourrais peut-être aller dans votre sens, mais cela implique d’entendre ce que dit le Gouvernement, de vouloir dialoguer. Ce n’est pas l’impression que m’a laissée votre intervention !