Mme Lepetit, je le répète, a longuement exprimé son hostilité à la décentralisation municipale et au transfert de compétences vers les arrondissements, qui sont pourtant des échelons de proximité qu’affectionnent les Parisiens. Cet aspect de la réforme Defferre a d’ailleurs été un tel succès que les Parisiens se tournent volontiers vers les maires d’arrondissements, nains administratifs totalement dénués de pouvoirs.
Vous prétendez révolutionner le fonctionnement administratif de Paris, alors que ce texte se limite à donner aux maires d’arrondissement la possibilité de conclure des contrats d’occupation du domaine public portant sur des équipements de proximité et dont la durée n’excède pas douze ans. Et encore, un amendement prévoit d’exclure de ce dispositif les établissements scolaires, c’est-à-dire la majeure partie des établissements de proximité ! C’est de la fumisterie, bien sûr ! Ce texte ne répond qu’à un objectif de tripatouillage électoral, comme l’a dit Mme Kosciusko-Morizet.