Nous nous trouvons toutefois dans une situation très particulière, où la maire de Paris n’est pas majoritaire dans son propre arrondissement. Il a fallu faire le tour des arrondissements pour savoir où elle était pouvait être majoritaire. D’une part, la possibilité a été écartée de prendre la place d’un maire d’un arrondissement de gauche ; d’autre part, elle voit bien qu’elle ne pourra venir dans un arrondissement majoritairement à droite. Dans ces conditions, il ne restait que la solution de fusionner les quatre premiers arrondissements. Ce n’est pas une modification électorale, mais elle n’en est pas moins préoccupante. En général, le maire de Paris est toujours élu, soit tête de liste, soit, comme Jacques Chirac, deuxième de liste dans son arrondissement, pour conforter sa légitimité. Mme Hidalgo cherche un subterfuge qui ne trompera personne, mais, pour ce qui nous concerne, mes chers collègues, efforcez-vous de ne pas nous tromper : ce ne serait pas de bonne méthode.