…c’est-à-dire que, l’écart démographique va augmenter à nouveau et posera le problème de la représentativité des conseillers de Paris. Pourquoi ne pas régler ce problème ici ?
Le deuxième problème, excellemment exposé par Patrick Bloche, est celui du pluralisme politique. Il se pose dans les 1er et 2e arrondissements, mais aussi dans le 8e, qui n’a pas de conseiller de Paris d’opposition, ainsi que dans le 6e et dans le 7e, qui n’en ont pas non plus. Je rappelle en effet que la loi de 1983 avait clairement pour objectif de faire en sorte que l’opposition soit représentée au Conseil de Paris pour tous les arrondissements. C’est du reste pour cette raison qu’avait été instaurée la règle d’un minimum de trois conseillers de Paris par arrondissement. Ces arguments devraient nous conduire à envisager de nouveaux regroupements, sans parler de ceux qui relèvent de l’efficacité économique.