Intervention de Jean-Yves Le Bouillonnec

Séance en hémicycle du 15 décembre 2016 à 9h30
Statut de paris et aménagement métropolitain — Article 40 octies

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Bouillonnec, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République :

Du coup, le débat s’exprime sous la forme de deux positions contradictoires.

L’idée qui préside à cet article, c’est qu’il est impératif de respecter les délais. Et l’enjeu n’est pas simplement l’achèvement de la ligne 15 Sud entre Pont-de-Sèvres et Noisy-Champs : chaque retard sur cette ligne a un impact direct sur l’ensemble du chantier ! Si l’on veut être à Orly en 2023, il faut avoir achevé en 2022 la partie sud du réseau.

Tous les acteurs du projet, qu’ils soient élus ou responsables, cherchent à faire en sorte que cette grande réalisation soit un booster pour les entreprises.

Ainsi la Société du Grand Paris, je crois pouvoir l’affirmer, fera profiter le tissu économique – sociétés d’infrastructures et plus généralement sociétés parties prenantes – des bénéfices que le projet peut apporter, notamment en termes d’emplois et de développement économique. Mais elle a fait part des difficultés que pourraient soulever certains dispositifs d’appel d’offres ; d’où la disposition dont nous débattons, qui ne me semble pas poser de problème majeur.

La Société du Grand Paris avait la possibilité d’alerter le législateur sur ce point, et je maintiens donc l’avis défavorable. Si le débat n’est pas clos ce matin, nous pourrons le poursuivre. Il convient d’être attentif aux PME, c’est vrai, mais le problème est complexe du point de vue de la technique juridique : ouvrir ou écarter, telle est la difficulté.

1 commentaire :

Le 17/12/2016 à 08:42, Laïc1 a dit :

Avatar par défaut

Paris, l’île de France sont saturées, polluées, tous les signaux sont au rouge : ce n'est pas le grand Paris qu'il faut développer, mais la province, les régions désertées où il peut faire bon vivre, à la condition d'y délocaliser les entreprises. Si le pouvoir ne fait rien en ce qui concerne l'aménagement du territoire au niveau des entreprises et de l'économique, l'Ile de France, le Grand Paris courent à l'engorgement, à la catastrophe.

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Inscription
ou
Connexion