Or des discussions vont s’engager au niveau européen, et il faudra bien trouver progressivement des éléments de convergence. Cette convergence va se faire sur la base, car les taux resteront de la libre appréciation des États. C’est pourquoi cela me gêne que l’on commence à modifier les taux sans travailler sur la base. Comment pourrons-nous convaincre nos collègues européens de fixer des vrais taux et de déterminer une vraie base d’impôt sur les sociétés en Europe si nous avons nous-mêmes l’une des bases les plus mitées et les plus fragiles ?
Aussi, je ne suis pas d’accord avec l’article 6. J’entends bien l’argument selon lequel la baisse du taux serait un élément de communication en direction des entreprises, mais comme l’a dit notre collègue Jean-Luc Laurent, avec les 40 milliards d’euros du pacte de compétitivité, on peut dire que les frais de communication ont été considérablement engagés lors de ce quinquennat !