Troisièmement, vous avez cité l’Union européenne. Il existe effectivement une directive qui protège les événements sportifs, mais, tel qu’il est rédigé, l’amendement de Mme Corre n’entre pas dans ce cadre.
Quatrièmement, on ne peut pas faire boire un âne qui n’a pas soif ! Nous pouvons certes parler de retransmission gratuite. Encore faut-il que les groupes de télévision qui recevront l’autorisation de retransmettre gratuitement certains événements aient envie de le faire. Nul n’a jamais empêché le groupe France Télévisions d’être candidat à la retransmission du championnat du monde de handball, mais on ne peut lui imposer par la loi aucune candidature à la retransmission et aux droits afférents…
C’est la raison pour laquelle, même si je comprends et je soutiens votre idée, je la juge inapplicable.
Enfin, monsieur Laurent, monsieur Premat, vous croyez tous les deux, comme moi, à la richesse des débats et des rapports parlementaires. Tous les députés présents ont eu au cours de leur mandat la possibilité de rédiger un rapport.
On ne fait pas des rapports pour qu’ils prennent la poussière sur une étagère.