Laissez-moi terminer. J’essaie de m’exprimer avec sérénité.
Dans la mesure où ce sentiment existe, il nous appartient, dans le souci de l’intérêt général ainsi que de celui d’une filière économique qui est très importante pour notre pays, de réconcilier cet impératif de respect de l’animal et de sa souffrance avec la viabilité de cette industrie.
L’équilibre qui a été trouvé, après la première version proposée par M. Falorni, le travail du Gouvernement et le sous-amendement no 72 , tient à peu près la route. Certes, le dispositif n’est pas parfait, mais il tient à peu près la route : c’est pour cette raison que je le voterai.
J’ajoute pour conclure – comment prétendre le faire sur un sujet aussi fondamental ? – que nous vivons dans un pays laïc, qui a des valeurs républicaines et sociétales mais aussi des traditions religieuses. Or cette affaire nous mène droit à la jonction douloureuse entre ce que je viens d’évoquer, c’est-à-dire la prise de conscience dans notre société d’une nouvelle relation à l’animal, et la dimension sacrificielle du même animal telle qu’elle est reconnue par certaines religions. Cette dimension induit des modes d’abattage qui, il faut le dire franchement, lorsque l’on regarde les vidéos, sont difficilement soutenables.
Le 18/01/2017 à 21:36, Laïc1 a dit :
Il faut interdire ce qu'il faut interdire, et si les religieux ne sont pas contents, ce sera le même tarif pour eux. Croient-ils que leur religion est supérieure à tout, même à la souffrance animale et aux lois de la République ?
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