Ce débat est important, car il s’agit ici de la création de la métropole d’Aix-Marseille-Provence, qui commence vaguement à fonctionner. Soyons clairs : le démarrage a été douloureux, plus juridique que fondé sur des projets, mais nous commençons à lancer des projets dans le domaine des transports.
Tous les maires – Patrick Mennucci assistait comme moi au conseil des maires métropolitains, ainsi que l’ensemble des parlementaires ici présents qui sont élus locaux ou maires – demandent qu’on puisse reporter le transfert de cette compétence. Le Gouvernement l’a entendu, car il excluait initialement de toucher à la loi afin de ne pas toucher à la métropole. Je le remercie donc d’avoir entendu que le report de l’attribution de la compétence en matière d’aménagement de la voirie dans les communes ne remettait pas en cause la métropole. Je tenais à le préciser, pour éviter une telle interprétation.
Un consensus a aujourd’hui été trouvé à Marseille – je l’ai entendu de la totalité des maires, y compris du maire de Marseille, qui n’est certes que l’un des quatre-vingt-douze maires de la métropole, mais qui, accessoirement, est le président de cette dernière. On entend dire qu’il accepterait une entrée en vigueur de la mesure en 2020.
Vu d’en bas, on a le sentiment que Paris veut imposer sa vision.