Cette question de la métropole marseillaise et du bassin d’Arles ne sera pas sans impact sur la métropole de Montpellier. Nous sommes dans le sud de la France, qui connaît de longue date une civilisation urbaine. Elle repose sur un chapelet de villes assez proches les unes des autres, qui ont certes des diversités, mais également une vraie puissance économique.
Je rejoins la suggestion de notre collègue : il serait souhaitable qu’une étude d’impact ou une analyse soit faite sur l’ensemble des métropoles de France d’ici à un an. Quand nous pensons aux Bouches-du-Rhône et à Marseille, il ne faut pas oublier qu’Arles se trouve entre Marseille et Nîmes, et que Nîmes n’est pas loin de Montpellier : il y a là des conurbations intéressantes.
Je voulais juste souligner ce point et appeler l’attention sur le fait que Paris n’est pas la France : la Méditerranée est la France et, même s’il n’y a que quatre régions dans le sud de la France aujourd’hui, contre neuf au nord, il n’empêche que ces territoires, à la fois maritimes et montagnards, sont importants.