Si nous avons scindé ces deux amendements, qui n’en faisaient qu’un, c’est parce que M. le rapporteur, Patrick Mennucci, nous l’a suggéré, considérant que la propreté, d’une part, et l’entretien des voiries, d’autre part, étaient deux questions distinctes – ce qui est vrai, du reste. Puisque nous avons suivi son conseil, nous espérons qu’il voudra bien donner un avis favorable à ces amendements.
L’amendement no 23 prévoit de donner une compétence plus grande au maire d’arrondissement en matière de gestion de la propreté dans son arrondissement. Les Parisiens se plaignent de la saleté des rues. C’est d’ailleurs l’un des grands échecs de la municipalité parisienne, comme l’ont reconnu à la fois M. Bertrand Delanoë et Mme Anne Hidalgo. Il s’agit, par cet amendement, de confier l’organisation du service de nettoyage de la voirie au maire d’arrondissement, sous l’autorité, bien sûr, de la mairie de Paris.
L’amendement no 24 tend, quant à lui, à renforcer la compétence du maire d’arrondissement dans un autre domaine tout aussi problématique, à savoir l’entretien de la voirie, de la chaussée et des trottoirs.