On y trouve un panel d’agriculteurs, pour les uns professionnels, pour les autres doubles actifs – bref, toutes sortes de profils. Certains sont confrontés pour la toute première fois à ces questions de réduction des produits phytosanitaires, d’autres sont des clients habituels, des chambres d’agriculture et autres centres de développement ruraux, d’autres encore n’écoutent que leur fournisseur… Tout cela forme une coupe transversale de ce qu’est l’agriculture française. C’est extrêmement intéressant.
Je suis sorti de ce stage avec une intime conviction : lorsque l’on utilise des outils de pédagogie, les résultats peuvent paraître lents à mesurer, mais en définitive, en investissant dans la formation, ils sont plus durables que ceux obtenus à court terme par la contrainte.
Certes, cet article mentionne une exception à l’application des Certiphyto : la défense n’est donc pas totale… Mais je voulais profiter de cette occasion pour vous dire de ne surtout pas renoncer à la pédagogie en matière de réduction de l’usage des pesticides. C’est ce qu’il y a de plus efficace.