Je marcherai dans les pas de M. le rapporteur ; je considère, moi aussi, que la notion de « doute sérieux » est déjà très présente dans le droit administratif : elle fait l’objet d’une jurisprudence parfaitement bien établie. Elle s’appuie donc sur des éléments solides.
Deuxièmement, il nous semble que la rédaction que vous proposez, madame la députée, ouvrirait un risque contentieux assez important, car l’autorité administrative pourrait refuser un titre minier sans réelle motivation, comme l’a dit M. le rapporteur.
Pour ces deux raisons, l’avis du Gouvernement est défavorable.