Madame la présidente, je demande la parole sur le fondement de l’article 58-1, relatif à l’organisation de nos débats. Celle-ci, vous en conviendrez, est un peu surprenante.
Nous avons débattu des langues régionales le 30 novembre 2016, à l’occasion de l’examen d’une proposition de loi déposée par une partie du groupe majoritaire. Or, sur tous les articles de ce texte issu de sa majorité, nous avons constaté l’opposition systématique du Gouvernement.
Trois mois plus tard, alors que nous nous apprêtons à reprendre l’examen du texte, il me semble indispensable d’opérer une clarification. Quelle sera l’attitude du Gouvernement sur la proposition de loi ?
Nous sommes au terme du mois de janvier. Nous travaux s’arrêtent à la fin février et les chances pour que ce texte aboutisse sont très limitées, surtout si l’opposition gouvernementale se confirme.
Voilà encore un témoignage – nous en avons observé plusieurs depuis cinq ans – du faible intérêt, pour ne pas dire de l’intérêt très limité, que le Gouvernement et sa majorité accordent à la question des langues régionales.