Le second point que je voulais évoquer concerne l’une des principales dispositions de ce texte : l’autoconsommation d’électricité d’origine renouvelable. Elle touchera concrètement la vie des Français puisque chacun pourra désormais non seulement produire mais aussi consommer sa propre électricité, au lieu, comme c’était le cas auparavant, de devoir l’injecter dans le réseau électrique. Ainsi, le présent texte élargit encore un peu plus la voie à des productions et à des consommations vertes et responsables. Cette disposition s’appliquera à tout le monde, aux particuliers comme aux industriels, au tertiaire comme au monde agricole, et toutes les technologies seront concernées : le solaire, la petite hydroproduction, l’éolien ou encore les moulins.
Pour inciter ceux qui souhaitent s’engager dans cette voie, le Gouvernement et la majorité ont d’ailleurs mis en place, depuis plusieurs années, des aides financières, comme le crédit d’impôt pour la transition énergétique – le CITE – ou l’éco-prêt à taux zéro – le fameux éco-PTZ.
L’autoconsommation d’électricité s’inscrit dans la continuité de la loi relative à la transition énergétique, de la loi sur la biodiversité et évidemment de l’accord de Paris issu de la COP21.
Depuis 2012, le soutien de l’État aux énergies renouvelables s’élève à plus de 4 milliards d’euros par an. Grâce à cette politique, ces énergies pèsent aujourd’hui pour près de 20 % de notre consommation d’électricité.
Ce texte ajoute donc une nouvelle pierre à un bilan dont nous pouvons collectivement être fiers. Toutes les dispositions nécessaires ont été prévues pour nous permettre d’entrer dans une nouvelle ère de la transition écologique. Il appartient désormais aux citoyennes et aux citoyens de s’approprier tous ces outils et de transformer l’essai pour porter l’indispensable croissance verte, condition d’un futur non seulement désirable