Intervention de Nicolas Sansu

Séance en hémicycle du 13 février 2013 à 21h30
Séparation et régulation des activités bancaires — Article 4 bis, amendements 116 55 197 200 283 54 131 199

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

Je vais sans doute respecter le contrat, mais vous me permettrez de prendre la parole, ce que je n'ai pas encore fait sur ce sujet.

Nous appuyons le texte de la commission issu de l'amendement du groupe écologiste, mais je voudrais juste vous donner quelques éléments assez drôles. Aux îles Caïmans, on compte 18 857 sociétés enregistrées. Obama a dit : « Soit il s'agit du plus grand immeuble du monde, soit de la plus grande escroquerie fiscale au monde. » La question est aujourd'hui posée comme cela.

L'amendement proposé par le groupe écologiste ne vise pas seulement les paradis fiscaux, c'est vrai, mais il vise l'optimisation fiscale et pas seulement le blanchiment. Le sujet est celui-là.

Notre amendement proposait d'élargir les critères. À mon humble avis, il serait extrêmement opérant, s'agissant des paradis fiscaux, d'élargir ces critères et je crois que le président Carrez l'a dit. Le critère du résultat avant impôt, le détail du montant des impôts versés au gouvernement du lieu d'activité et des capitaux propres affectés à l'activité pourraient entrer dans l'amendement que vous avez présenté tout à l'heure. Je suppose qu'au Sénat, monsieur le président Carrez, le groupe UMP et notre groupe pourraient se retrouver pour proposer un amendement relatif aux paradis fiscaux et au blanchiment, qui ferait l'unanimité.

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