Ce que vient de dire M. Cherki est tout à fait exact. Je ne reviendrai pas sur un passé qui me concerne puisque, jusqu'en 2002, j'ai travaillé dans une agence publique de l'État qu'il a citée. J'insisterai en revanche sur le fait qu'il me paraît vraiment important qu'à l'occasion de la navette parlementaire les choses soient précisées. Les impôts versés localement dans les différents pays constituent des éléments d'investigation qui nous permettraient de moraliser toutes les activités bancaires qui se déroulent dans des paradis fiscaux.
Les amendements convergents que nous sommes en train d'examiner sont destinés à alerter le Gouvernement sur ce sujet crucial. Je retire mon amendement en contrepartie des engagements pris tout à l'heure. Il reste que, j'y insiste, il est très important que nous parvenions à une solution grâce à laquelle l'examen de tous les impôts versés – et pas seulement ceux qui le sont à l'État mais aussi aux collectivités territoriales, sans oublier toutes les taxes – nous éclairera sur l'activité des banques dans des paradis fiscaux.
(L'amendement n° 131 est retiré.)