Moi, je ne mélange pas tout. Je vous rappelle que vous parlez d'un texte de loi qui a été adopté en première lecture à l'Assemblée nationale et, si j'ai un seul conseil à vous donner, de très loin, c'est de ne pas vous enferrer dans ce débat en décrédibilisant vos arguments et en mettant en cause la parité, ce qui est grave. La parité, vous n'êtes pas d'accord pour l'appliquer, nous le sommes à travers ce texte.
Le second principe, aussi important, même si, encore une fois, nous allons travailler tout au long de ces débats pour que les territoires soient bien représentés, c'est de faire en sorte, pour mettre un terme aux disparités – le rapport entre le canton le moins peuplé et le canton le plus peuplé pouvant atteindre un pour quarante-sept –, qu'un électeur ait une voix, un citoyen ait une voix. C'est donc vous qui, par cet amendement, faites une certaine démonstration de votre conception de la politique en parlant de castes ou en divisant les Français, alors qu'avec le binôme nous nous appuyons sur le principe de l'universalité.