Je veux simplement rassurer M. de Rugy : je ne me suis pas senti piétiné. Et, aujourd'hui, ce sont les territoires ruraux qui sont piétinés. Depuis quelques heures, vous pratiquez le grand écart et vous arrimez à toutes les branches que vous voyez. Vous vous abstenez sur un texte que, par ailleurs, vous dénoncez. Vous aspirez à un scrutin de liste, mais vous reconnaissez, finalement, que ce qui est proposé ne serait pas si mal. Il faudra, à un moment donné, que vous sortiez de votre ambiguïté et dire si vous êtes contre. Nous, nous le sommes.
En tout cas, je suis ici pour exprimer la position de mon groupe, je ne cherche ni alliance ni complaisance. J'observe une très forte convergence de vues entre l'UDI et l'UMP ; c'est aussi le cas, très partiellement, avec vous, et je regrette que ce ne le soit pas davantage ; je constate enfin que nous avons une convergence avec le Parti communiste.
Monsieur le ministre, vous pourrez expliquer comme vous voudrez votre mode de scrutin. Simplement, il est imposé par un seul parti français : le Parti socialiste.