Vous l'avez dit, madame la commissaire : notre action au Sahel s'inscrit dans le long terme. Par-delà la crise malienne, qui prendra fin un jour, les difficultés sont devant nous dans tous les pays de la région, ne serait-ce qu'en raison de taux de croissance démographique très élevés par rapport aux taux de croissance économique.
D'après ce que j'ai entendu, les fonds européens d'aide au développement ne devraient plus, à partir de 2014, être accordés aux pays à revenu intermédiaire, tels que la Chine, le Brésil ou l'Argentine. Le confirmez-vous ? Ces crédits seront-ils redéployés au profit, notamment, du Sahel ?