Avez-vous estimé ce qu'il en était de la préparation ? Les rapports et les études que nous avons montrent que cette aide personnalisée faite – parce que, comme vous l'avez bien dit, c'est Darcos, donc ce sont les quatre jours – à la pause méridienne, en plus des 6 heures, n'a pas été pratiquée partout. Cela a été le plus mauvais échange : « on vous laisse du temps et on passe aux quatre jours ». C'était une véritable négociation : « on vous laisse du temps et on ne vous demande pas de contrepartie ».
Nous, nous pensons qu'il doit y avoir des contreparties. Nous n'enlevons pas une heure, car il y a les activités pédagogiques complémentaires. Là, je suis vraiment très intéressé par votre démarche.
Vous dites depuis des semaines : « Si ce ministre était courageux, il aurait commencé à traiter la question du métier d'enseignant ». Vous ne l'avez peut-être pas observé, mais après la création du métier de professeur des écoles par Lionel Jospin, la première réelle modification du métier d'enseignant – dans les actes, pas dans les mots – vient d'une circulaire approuvée par tous, dans laquelle nous reconnaissons de nouvelles missions.
Je vais en citer une, à laquelle pourtant vous êtes attaché : le conseil pédagogique qui va avoir lieu entre l'école et le collège. Il est nécessaire que les professeurs des écoles travaillent avec les professeurs des collèges. Cela fait partie de leurs fonctions.
Hier soir, de nombreux intervenants ont insisté, à juste titre, sur le fait que quand les enseignants rencontrent les parents – auparavant, ils le faisaient le samedi matin, pratique qui a été supprimée par Darcos, en même temps qu'il instaurait ses 60 heures inutiles –, cela fait partie de leur formation.
J'ai aussi inclus dans ces nouvelles missions – ce qui est très important pour ce que nous avons à faire – de la formation continue. Car il y a la formation initiale et il y a la formation continue.