C'est en même temps un homme qui, dans sa carrière, a choisi de s'engager comme directeur de cabinet de façon politiquement assumée.
Pourquoi un Conseil supérieur des programmes ? Pourquoi une évaluation indépendante dans ce pays ? Précisément pour résoudre nos problèmes. Certains, dont je fais partie, choisissent de confier ces missions à des gens qui ont eu des engagements partisans différents des leurs. J'aimerais que vous soyez capables de nous rappeler qui, dans les cinq dernières années, a su faire cela. Je crois au rassemblement, je crois à l'indépendance, et précisément à l'indépendance de l'État, pour les programmes comme pour l'évaluation. Cela nous dépasse tous, mais nous pouvons tous y concourir.
Vous ne voulez pas d'un Conseil supérieur des programmes, vous ne voulez pas d'une évaluation indépendante et vous pensez que vous pouvez faire progresser la cause de l'éducation dans ce pays ? C'est un des sujets majeurs. Vous voulez supprimer un article dans lequel nous instituons un Conseil supérieur des programmes et un Conseil national d'évaluation indépendant dans lequel, de surcroît, nous proposons pour la première fois à la représentation nationale de siéger.
Je vous l'ai dit – mais vous n'avez eu, comme d'habitude, aucun argument pour répondre –, le Haut conseil de l'éducation lui-même, dans son rapport de 2012, que vous défendez sans le lire, recommande l'évolution que nous proposons.
De temps en temps, faites que la politique s'intéresse aux questions de fond. Cela vous permettrait, quand vous dirigez le pays, d'obtenir de meilleurs résultats ! (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe SRC – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
(Les amendements identiques nos 235 , 279 , 524 , 706 , 767 , 1108 , 894 et 1131 ne sont pas adoptés.)