Depuis un moment, je me demande vraiment de quoi l'on parle. Il s'agit principalement ici de la définition des programmes, qui sont du domaine réglementaire. Les ministres de l'éducation les ont d'ailleurs toujours définis eux-mêmes.
M. le ministre désire, ce qui est tout à fait honorable, qu'une instance fonctionnellement indépendante puisse garantir – il l'a très bien dit – une différence entre celui qui prescrit et celui qui évalue.
Pour ce qui est de la composition – encore une fois, ce n'est pas ici le sujet, mais nous avons largement anticipé sur cette discussion –, en dehors des parlementaires eux-mêmes, c'est bien mal connaître les personnalités qualifiées qui appartiendront au monde éducatif que de croire qu'elles ne rendront pas leur avis en toute indépendance. J'en serais en tout cas, pour ma part, fort surprise.