Nous sommes en effet tous favorables à l'idée d'un parcours individuel d'information d'orientation et de découverte. La question qui se pose est de savoir où l'introduire dans le texte, en l'occurrence dans le code de l'éducation.
Il me semble qu'il n'y a pas de désaccord de fond sur ce sujet entre la commission et le Gouvernement. Le seul problème qui se pose est de savoir à quel endroit les modifications doivent être introduites, et les deux positions sont à cet égard tout à fait compatibles.
Nous sommes par ailleurs favorables à ce que les familles aient, elles aussi, leur mot à dire sur l'orientation des jeunes. On s'est aperçu que, très souvent, si les jeunes décrochent, c'est parce qu'ils ne sont pas d'accord avec l'orientation qui leur a été proposée. Par conséquent, nous avons imaginé une expérimentation, permettant à la famille d'avoir plus de poids dans cette orientation.
J'ajoute qu'en ouvrant la possibilité de l'expérimentation, on offre aux familles et aux jeunes davantage de choix en matière d'orientation. Nous sommes tous d'accord pour dire que c'est là un élément fondamental, qui doit leur permettre de poursuivre des études dans le domaine qui leur convient.