Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 26 mars 2013 à 15h00
Élection des conseillers départementaux des conseillers municipaux et des délégués communautaires et modification du calendrier électoral — Motion de renvoi en commission

Manuel Valls, ministre de l'intérieur :

…et le débat s'engage.

Deuxièmement, quoi qu'en ait dit M. Sauvadet, je n'imposais pas le fait majoritaire. Je disais simplement que c'était le choix des Français et que les majorités, quelles qu'elles soient, doivent être à l'écoute de l'opposition et des Français. C'est un mandat représentatif, mais il nous faut évidemment être à l'écoute. Ainsi, nous avons tenu compte, depuis le début, de cette double volonté : imposer la parité – ce sur quoi vous êtes en désaccord, auquel cas il vous faut l'assumer totalement, ce que, d'une certaine manière, monsieur Marleix, a fait, et j'y reviendrai – et la représentation des territoires.

Nous sommes très attachés aux territoires. Ce disant, nous sommes cohérents et logiques, puisque les élus de gauche administrent nombre de ces départements, et notamment les départements ruraux.

Je prends le même exemple que tout à l'heure : vendredi dernier, j'étais dans la Creuse. Le président du conseil général est socialiste. Nous parlons de territoires ruraux, me semble-t-il. N'est-ce pas faire injure à ces territoires ruraux que de considérer que la parité ne pourrait pas s'y imposer, soit à travers le scrutin binominal, soit à travers la proportionnelle, à un niveau qu'il faut bien fixer concernant les conseils municipaux ? Cela ne pourrait-il pas se faire ? Ne pourrait-il pas y avoir une représentation binominale dans ces départements ? Au nom de quoi la parité ne pourrait-elle pas être imposée ?

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