Même pas, parce qu'avec les découpages qui ont eu lieu, pourtant sous l'égide d'une commission, le Conseil constitutionnel avait d'ailleurs eu l'occasion de donner son avis sur trois départements au moins : la Moselle, le Tarn, mais aussi Paris. Nous ne gagnerons pas avec cela. Mais il nous a semblé important de réhabiliter le département qui a été mis en cause par le conseiller territorial, de préserver les territoires, donc, de ne pas accepter un scrutin à la proportionnelle et en même temps d'y intégrer les critères qui permettent de présider au découpage. Enfin, il nous a semblé important d'imposer la parité. Et nous l'assumons ! C'est le débat et il est tout à fait honorable.
Vous dites, monsieur Marleix, que nous allons mettre au rancart des dizaines et des centaines d'élus hommes. Permettez-moi de vous dire que c'est un risque que prennent d'abord les socialistes puisqu'ils sont a priori plus nombreux, et donc, davantage concernés. Mais nous faisons ce choix en toute lucidité.