Je ne peux donc être que favorable à la parité.
Ma deuxième réaction a été une réticence : s'agissant en l'occurrence des organisations syndicales, nous nous immiscerions dans le libre choix de leurs représentants. Alors que j'estime être un ministre du travail respectueux de l'autonomie et la liberté des syndicats, j'aurais l'impression de leur forcer un peu la main.
Il m'est arrivé parfois, au nom de ce féminisme auquel je faisais allusion, de dire à une délégation syndicale formée de 100 % d'hommes, que la parité n'avait pas encore véritablement pénétré certaines organisations syndicales. Immédiatement, je me faisais rappeler à l'ordre,…