Dire qu'il faut considérer cette réalité d'une autre manière, c'est bien gentil, mais cela ne change rien à cet état de fait. Le texte de loi que nous examinons prévoit un mécanisme de bonus-malus sur les contrats précaires et les CDI dans les entreprises. Les associations qui oeuvrent dans le champ de l'économie sociale et solidaire ne sont pas représentées au sein des instances paritaires d'administration de l'UNEDIC. La conduite du Gouvernement consiste à les oublier volontairement, en disant : « on verra plus tard ».
Plus tard, c'est-à-dire quand « nous serons tous morts », comme disait Keynes ! En France, nous avons une fâcheuse tendance à ne prendre le taureau par les cornes qu'une fois que tout le monde est mort !