Je ne suis pas certain d'avoir bien compris où se situerait l'amendement.
Ce que je voulais dire tout à l'heure, c'est qu'il est nécessaire de maintenir une exception générale en faveur des étudiants, et ce pour une autre raison que celle qui a été avancée. Beaucoup d'étudiants ont recours à des jobs, peut-être à l'excès : il conviendrait certainement de s'interroger sur les raisons pour lesquelles tant d'étudiants ont besoin d'y recourir. Cela étant dit, toutes les études faites sur le sujet prouvent qu'il faut éviter que les étudiants travaillent plus de quatorze heures par semaine.
Il y a un effet de seuil : le fait de travailler plus de quatorze heures par semaine nuit gravement aux études, comme le montre le taux d'échec des étudiants salariés.
En outre, mes chers collègues, les « jobs » étudiants sont très utiles pour l'ensemble du dispositif périscolaire, que les collectivités locales sont incitées à développer à brève échéance. Dans ce cadre, le travail est réparti dans la semaine à raison d'une ou deux heures par jour.
Il me semblait important d'appeler votre attention sur ces deux arguments.