Avant que chacun ne rejoigne son lieu de repos, à juste titre, je voudrais vous remercier pour ce long débat. Il aura duré une semaine, d'un mardi à l'autre : un texte de cette nature méritait une semaine de débat. Chacun d'entre nous, quelle que soit sa place, a fait part de ses convictions.
Nous avons aussi essayé de faire évoluer les convictions, et certaines ont évolué. Dans un domaine comme celui-là, il n'y a pas les bons d'un côté et les méchants de l'autre. Il y a ceux qui veulent avancer, et ceux qui voudraient que l'on progresse encore plus et plus vite, ce que je peux comprendre. Plus on s'y intéressera dans le détail, plus on s'apercevra que ce texte est éminemment un texte de progrès social, bénéfique pour notre économie, nos entreprises et les salariés.
Au-delà de cela, je voudrais dire un très grand merci au travail de chacun. Merci infiniment, monsieur le rapporteur, qui avez travaillé pendant de très longues heures.
Nous avons travaillé dans le souci de deux grands principes : respecter l'accord et les partenaires qui l'ont conclu tout en effectuant un travail parlementaire qui consiste à modifier les textes présentés par le Gouvernement. Il n'y a pas eu de photocopiage ou de recopiage, mais un vrai travail parlementaire où chacun a pu apporter ses convictions, ses propositions, ses amendements. Nous avons adopté des amendements de tous les groupes – d'importance diverse évidemment, mais tous les groupes ont apporté quelque chose à ce texte. C'est le produit du travail parlementaire, ce ne peut être qu'un sujet de fierté pour le Parlement français. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et UDI.)
Je voulais enfin remercier l'ensemble du personnel de l'Assemblée nationale qui nous a accompagnés pendant la semaine jusqu'à des heures tardives. Pour nous c'est une fonction ; pour eux, c'est un honneur mais aussi un travail. Je veux leur rendre hommage à tous. (Applaudissements.)