Je ne suis pas tout à fait convaincu par les explications que viennent de donner la garde des sceaux et le rapporteur, alors que j'étais tout à fait en phase avec les propos de M. Goasguen.
Aucun motif visible ou compréhensible ne justifie qu'il faille préciser qu'une cérémonie se tenant dans un lieu de la République, devant un représentant de l'État portant sur lui les symboles de sa charge d'officier d'état civil, dans des conditions matérielles assurant sa publicité – à peine de nullité –, et ayant la solennité habituelle pour une telle manifestation, est « républicaine ». Ce terme n'ajoute d'ailleurs aucun caractère solennel particulier. Il ne fait ni référence à un protocole existant ni à des cérémoniaux spéciaux.
Pour quelles raisons, une fois encore, prend-on le soin d'ajouter un adjectif qui, de notre point de vue, ne sert absolument à rien, sinon à faire référence à des symboles ou à une philosophie qui se cache relativement mal derrière cet adjectif ?