Cette proposition est un aveu du fait que, pour vous, le mariage a perdu son sens. Je rappelle en effet que le mariage est une institution, parce qu'il correspond à une présomption de paternité – nous avons largement évoqué le sujet en première lecture, lors de nos débats sur l'article 1er.
Or on a le sentiment qu'avec cet article, qui ne veut rien dire puisqu'il n'ajoute rien à ce qui existe déjà, vous tentez de compenser artificiellement le renoncement à cette valeur sur laquelle se fondait le mariage : la présomption de paternité.