Je veux tout de même revenir sur un point que j'ai déjà évoqué en première lecture.
Mettre par terre la transmission du nom du père est une grave erreur. Il s'agit, dans notre pays, d'une pratique multiséculaire, dont les traces remontent effectivement à plus de dix siècles.
On va créer plus qu'une confusion : une confusion pour les généalogistes, bien sûr, mais surtout une confusion pour la psychologie de l'enfant. Certains continueront à porter le nom du père. Pour d'autres, il y aura ce que mon ami Dhuicq appelle des mélanges quantiques. Je crois que l'on va créer institutionnellement la confusion. Or vous savez que les lois qui perdurent dans la société sont les lois structurelles les plus simples.
Je suis donc intimement convaincu que l'on reviendra sur ce genre de confusion institutionnelle. Elle ne servira pas les enfants, elle ne servira pas les familles, elle conduira certains à demander : « Mais toi, tu es le fils de qui ? Pourquoi tu ne portes pas son nom ? etc. » On est en pleine confusion.
C'est pourquoi il faut supprimer cet article.