Intervention de Christian Paul

Séance en hémicycle du 25 avril 2013 à 21h30
Égalité des droits et intégration des personnes en situation de handicap — Après l'article unique, amendement 4

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul :

La ministre a parlé d'impréparation, parfois de légèreté ou d'absence d'étude suffisante pour que cela soit réellement sérieux, mais elle n'a pas dit que ces idées étaient mauvaises. Qu'il s'agisse des prêts à taux zéro ou à taux bonifiés, ou de l'accessibilité des logements sociaux, qui a dit que c'était de mauvaises idées ?

À l'issue du débat sur sa proposition de loi relative à la fin de vie, Jean Leonetti a fait une remarque que vous pourriez peut-être faire vôtre dans quelques minutes. Il a déclaré qu'il s'était trompé de timing. Je pense que c'est également votre cas.

Vous ne proposez pas de mauvaises idées, et il n'y a pas de mauvaises intentions dans cette proposition de loi. Vous avez parfois eu des mots désagréables à l'égard de la ministre, et si en quittant l'hémicycle ce soir, vous pouviez vous en excuser, vous en sortiriez grandi. Mais il y a un problème d'agenda politique.

Un rapport parlementaire a été rendu. Nous sommes d'ailleurs désireux, avec ma collègue Martine Carrillon-Couvreur, que la sénatrice Claire-Lise Campion vienne le plus rapidement possible présenter ce rapport devant la commission des affaires sociales, après l'interruption de la session. Nous en débattrons donc. Nombre d'idées que vous avez évoquées ce soir sont déjà incluses dans la réflexion collective, notamment au sein du Conseil national que préside Martine Carrillon-Couvreur. Nous ne sommes donc pas en déshérence. Et jusqu'au bout, y compris pour la discussion de ces amendements, nous tenons ce soir un débat sur le handicap. Cela n'a rien de déshonorant ni d'insultant pour quiconque.

De ce côté de l'hémicycle, nous avons un très grand respect pour les sujets évoqués, et si nous pouvions terminer nos débats avec un peu plus de tolérance et un peu plus de modération, la cause n'en serait pas diminuée.

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