Monsieur Berrios, vous avez comparé votre conduite dans le cadre du débat sur le mariage pour tous et celle des syndicalistes, en vous vantant d'avoir su, contrairement à eux, défendre vos positions avec mesure et responsabilité. Je ne voudrais pas paraître trop agressif, mais franchement, il ne vous aura fallu que quelques semaines pour réécrire l'histoire : ce qui s'est passé dans cette enceinte ne peut certainement pas, je l'ai dit, être qualifié de mesuré ni de responsable : vous en êtes arrivés à parler de la « police de M. Valls » alors qu'il s'agit de la police républicaine : votre démonstration, de ce point de vue, manque de pertinence…
M. Richard nous a parlé de respect de la loi et de son opposition à l'amnistie. Il me permettra de lui donner un exemple parmi tant d'autres. Vous appartenez, monsieur Richard, à une formation politique qui a adopté en 2002 la dernière loi d'amnistie. Ce texte présentait une particularité dont on ne parle pas souvent : à la fin de ce texte, un article donnait en effet au Président de la République la possibilité d'amnistier des infractions n'entrant pas dans le champ d'application de la loi d'amnistie, commises par des personnes qui s'étaient distinguées d'une manière exceptionnelle dans le domaine sportif. Il ne manquait plus que le nom du bénéficiaire !