Monsieur le ministre, vous mettez en cause notre bonne foi. Cela augure mal de la suite de nos échanges.
S'agissant des conseillers d'orientation-psychologues, nous n'avons pas eu de réponse et nous avons été obligés d'insister pour en obtenir une. Que les choses soient claires : nous ne souhaitons pas qu'ils figurent spécifiquement dans le texte.
Soyez un peu cohérents. Lorsque cela vous arrange, vous affirmez qu'il faut en rester au texte du Sénat parce qu'il constitue une amélioration. Et lorsque le Sénat fait une modification qui ne vous arrange pas, votre position change. Quand ce sont les arguments du Gouvernement qui sont à géométrie variable, c'est une bonne chose ; quand c'est le cas pour l'opposition, c'est une mauvaise chose.
La mauvaise foi, elle est de votre côté. Ce procès que vous nous faites, à près d'une heure du matin, montre bien le peu de cas que vous faites de l'opposition depuis le début de nos débats.