Nous sommes là au coeur d'un sujet qui nous préoccupe. Nous sommes extrêmement surpris de la légèreté avec laquelle on nous parle de ces 60 000 postes.
La Cour des comptes a montré très clairement qu'il fallait établir une corrélation, travailler sur l'adéquation entre les moyens et l'efficacité de notre système scolaire.
Aujourd'hui, se lancer dans une politique qui recrée 60 000 postes alors même que l'éducation nationale est d'ores et déjà le budget le plus important de la nation est extrêmement dangereux, pour ne pas dire irresponsable, et je pèse mes mots.
Avec ces amendements, nous souhaitons faire en sorte que cette question des moyens ne soit pas simplement évacuée. Elle doit être remise en perspective, parce que nous pensons que nous sommes en train de faire fausse route.
La publication de ce rapport de la Cour des comptes, présenté par le président Didier Migaud voici une dizaine de jours, a apporté de l'eau à notre moulin et confirme les thèses que nous défendons depuis la première lecture.